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22-11-2022

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Comparatifs

Xiaomi 11T vs Redmi 9T, quelles différences et similitudes ?

Redmi est une gamme de Smartphones d'entrée de gamme lancée en juillet 2013 et qui est depuis janvier 2019 une sous-marque de l'entreprise d'électronique chinoise Xiaomi. Comparer le 11T et le Redmi 9T revient donc à comparer deux mobiles de la même marque mais aux objectifs stratégiques différents. En effet, le premier, lancé début 2022 est à cheval entre le milieu de gamme et le haut de gamme avec sa fiche technique plutôt impressionnante et son prix avoisinant les 500 Euros ; et le second, sorti les premiers mois de 2021, est plutôt classé dans l’entrée de gamme de part ses caractéristiques mais aussi son prix qui ne dépasse pas la barre des 200 Euros.

Vous ne serez donc pas trop étonnés lors de ce comparatif de constater que ses deux mobiles chinois partagent plus de différences que de similitudes. Nous retrouvons, ainsi, un affichage Oled au contraste quasi infini contre un autre LCD, un processeur MediaTeck très bon en multitâche mais aussi en jeux vidéo contre une puce Qualcomm plutôt moyenne, un triple module photo contre un quadruple avec pour seul point commun un capteur grand angle de qualité et une batterie de 5000 Mah contre une autre de 6000 mAh pour une autonomie pourtant quasi identique. Les deux partagent toutefois l’interface maison MIUI et le système d’exploitation de Google mais dans des versions différentes. Mais lors quel est le meilleur de ces deux Smartphones Xiaomi ?

Des design classiques et simples avec des différences bien évidentes

En prenant en main nos deux Smartphones chinois, on remarque tout de suite la différence entre les deux. Tout d’abords dans les dimensions et le poids, le Xiaomi est plus haut avec 164.1 mm contre 162.3 mm mais il est plus fin (8.8 contre 9.6 mm), légèrement moins large (76.9 contre 77.3 mm) et plus lourd que le Redmi 9T avec 203 grammes contre 198. A l’avant, les deux profitent d’un bel écran occupant dans les 84% de la face. Ils se distingue toutefois dans leur encoche qui prend la forme d’une goutte d’eau dans le 9T et celle d’un petit cercle discret dans le Xiaomi 11T.

A l’arrière, on retrouve des coques en plastique qui se différencient par leur design mais aussi par leur bloc photo à 4 capteurs pour le Redmi 9T et 3 capteurs pour le 11T. Pour le reste, nous avons sur les tranches les boutons de réglage du volume, le bouton de démarrage mais également un emplacement pour deux Nano SIM, un port USB-C et un capteur d’empreintes digitales. On regrette, cependant, l’absence d’un port mini-jack et d’une carte mémoire dans le 11T.

Côté connectivité, nos deux mobiles ont le droit au Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, au Bluetooth 5, au GPS, au NFC et à la 4G mais pas de 5G.

Un écran Amoled contre un autre LCD

Du point de vue affichage, l’avantage est clairement pour le Xiaomi 11T. Elle est dotée d’une dalle Amoled d’une diagonale de 6,67 pouces, d’une définition Full HD+ et d’un taux de rafraichissement variable de 60 à 120 Hz. Le tout avec une luminosité qui permet une lecture confortable de jour comme de nuit et une bonne colorimétrie.

De son côté, le Redmi 9T embarque un écran légèrement plus petit, d’une diagonale de 6,53 pouces. Mais à moins de 200 Euros, il n’a malheureusement pas eu le droit à la technologie Oled et doit donc se contenter d’un affichage IPS LCD en Full HD à 60 Hz. Mais le souci de ce mobile n’est pas dans la technologie qu’il embarque mais dans ses paramètres par défaut. Sans de bonnes retouches au niveau des réglages pour optimiser les images, le 9T présente donc un delta E élevé et une température des couleurs loin de la norme vidéo.

Le Soc MediaTek du 11T l’emporte sur le Qualcomm du Redmi 9T

Côté moteur, le Xiaomi 11T est équipé d’un processeur abordable Dimensity 1200 de MediaTek gravé en 6 nm. Une puce performante couplée à une RAM de 8 Go et une capacité de stockage de 128 ou 256 Go. Il permet de bons résultats sur les taches du quotidien mais aussi au niveau des jeux de la Play store. Le Redmi 9T tourne, pour sa part, avec le SoC Snapdragon 662 de Qualcomm accompagné de huit cœurs (quatre Kryo 260 Gold à 2 GHz et quatre Kryo 260 Silver à 1,8 GHz) et de 4 Go de mémoire vive ; un équipement certes assez modeste pour les jeux surtout les plus gourmands mais qui se montre capable de faire tourner les applications du quotidien sans trop de difficultés.

Passons à présent à la comparaison de la partie logiciel de nos mobiles Xiaomi. Le 11T fonctionne avec la version 12,5 de la surcouche MIUI et le Redmi 9T avec la version 12, toutes les deux basées sur Android 11. Le premier a donc un léger avantage puisqu’il peut profiter d’une mise à jour plus récente de l’interface made in Xiaomi et notamment d’un design épuré, une bonne optimisation logicielle, une meilleure gestion de l’endurance de la batterie et bien d’autres fonctionnalités.

Une bonne endurance : le point commun entre nos deux Xiaomi

Nous avons remarqué, au fil de ce comparatif que le Redmi 9T vs Xiaomi 11T différent sur beaucoup de point. En termes d’endurance, ils embarquent également des batteries de capacité différente soit 6000 mAh pour le premier et 5000 mAh pour le second mais au point de vue autonomie les deux piles sont généreuses et permettent à nos Smartphones chinois d’accompagner longtemps même les utilisateurs les plus accros à leur mobile intelligent. Le 11T peut cependant fléchir et se décharger avant lorsque son écran est paramétré sur un taux de rafraichissement de 120 Hz, une fonction pratique et très utile mais très énergivore.

Côté recharge, le Redmi 9 est accompagné d’un bloc de charge de 18 Watts et met presque 3 heures pour retrouver une charge à 100%. Le Xiaomi 11T, par contre, fait bien mieux. Il est doté d’un chargeur de 67 W largement suffisant pour une recharge ultra rapide en 38 minutes seulement. Un résultat qui le classe bien au-dessus des meilleurs mobiles Apple et Google.

Un quadruple contre un triple module photo

Comme pour le reste des caractéristiques de nos deux mobiles, le volet photographie est également différent. Le 11T embarque un module à trois capteurs : un grand-angle de 108 Mpx avec un objectif ouvrant à f/1,8, un ultra-grand-angle de 8 Mpx dont l’objectif ouvre à f/2,2 et un dernier capteur macro de 5 Mpx ouvrant à f/2,4. Le Redmi 9T, quant à lui, possède 4 capteurs : un principal de 48 mégapixels, un ultra grand-angle de 8 mégapixels et un objectif macro ainsi qu'un capteur de profondeur de 2 mégapixels.

Côté selfies, l’équipement est aussi différent. Le Redmi est doté d’un capteur de 8 Mpx avec une optique ouvrant à f/2 et le Xiaomi un capteur de 16 Mpx ouvrant à f/2,2. Ce dernier prend donc l’avantage en proposant des clichés bons et détaillés à condition d’avoir une luminosité favorable. Pour la vidéo, le premier propose des enregistrements en Full HD à 30 images par seconde et le second la possibilité de filmer en Full HD à 60 i/s mais aussi en 4K à 30 i/s pour des vidéos de qualité qui le classe parmi les meilleurs dans le domaine et dans sa gamme de prix.

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29/05/2022

Le constructeur sud-coréen a lancé en début d’année 2021, lors d’une conférence virtuel, 4 nouveaux appareils de la série Galaxy A : l’A32, l’A72, l’A52 4G et l’A52 5G. Samsung l’a compris, la gamme des A est populaire et donc très bien vendue grâce à l’excellent rapport qualité/prix de ses Smartphones. Ces derniers proposent, en effet, des fiches techniques assez complètes, selon les modèles et des prix plutôt raisonnables par rapport leurs concurrents tels que Google Pixel 4a, Sony Xperia 10 II et Xiaomi mi 10T 5G. Il faut compter 379 Euros pour le Galaxy A52 4G, 449 Euros pour le Galaxy A52 5G et 479 Euros pour le Galaxy A72.

En ce qui concerne nos deux Galaxy A52, mis à part leurs petites différences en terme de connectivité 4G et 5G, de taux de rafraichissement de l’écran limité à 90 Hz pour le premier et pouvant aller jusqu’à 120 Hz pour le second et des processeurs Qualcomm pas tout à fait les mêmes, pour le reste, taille, poids, appareils photos, batterie…, ils sont identiques et leurs performances quasi similaires. Pour le Galaxy A72, beaucoup de ressemblances aussi. Les mêmes écrans tactiles Super Amoled, des appareils photos principaux et selfies identiques, les mêmes versions d’Android et One UI et des connectivités Bluetooth, GPS, NFC, USB…pareils. Nous le différencieront, alors, des deux autres par sa plus grande taille, son poids plus lourds, une batterie plus imposante mais aussi un processeur et une carte graphique légèrement différents… autrement comment justifier le prix plus élevé du Galaxy A72 ?

Allons voir tout ça de plus prêt en analysant dans les détails les fiches techniques de chacun des Samsung Galaxy A72 et A52. Mettons, la version 5G du second de côté pour l’instant afin d’éviter de s’emmêler les pinceaux.

Des dalles Super Amoled quasi-identiques dans un design classique

Au premier coup d’œil les Galaxy A72 et A52 se ressemblent beaucoup, le premier est à peine plus grand et plus lourd que le second à cause de la diagonale de son écran légèrement plus imposante. Pour le reste, leur design est assez classique et sobre. A l’arrière, toutes en plastique, les coques avec leurs couleurs unies bleu, violet, blanc ou noir et leurs finitions mates renferment un ilot photo bien positionné et donc très pratique. Elles donnent une impression de jouet mais ont l’avantage d’être bien plus solide que le verre.

A l’avant, nous retrouvons des dalles occupant chacune plus de 84% de la face avec une caméra logée dans un poinçon positionné tout en haut, au centre et un capteur d’empreintes digitales, positionné en bas pour optimiser son efficacité et sa réactivité. Sur les côtés, une configuration classique avec les boutons de contrôle du volume et d’alimentation, un port USB-C et un autre micro-jack, un emplacement pour deux NanoSIM ou une NanoSIM et une carte microSD pour étendre la capacité de stockage jusqu’à 256 Go supplémentaire et le haut-parleur principal. Bonne nouvelle pour des Smartphones de milieu de gamme, la certification IP67. Nos deux Galaxy A sont donc étanches et peuvent résister à une immersion d’un mètre pendant 30 minutes, dans l’eau ; de quoi sortir indemne d’une malencontreuse glissade dans la baignoire ou dans l’évier.

Mais quand est-il des écrans ? Comme à son habitude, Samsung met son savoir-faire et sa technicité en terme de dalle Oled au service de tous ses modèles de Smartphones et notamment ceux de la gamme des A que sont les Galaxy A72 et A52. Ce sera dont un écran Super Amoled Full HD+ au ratio 20:9 affichant en 1080 x 2400 pour les deux mobiles avec des diagonales respectives de 6,7 et 6,5 pouces et des densités de 394 et 405 pixels par pouce. Nous avons également une belle luminosité avec des maximales de plus 800 cd/m² pour une excellente illisibilité, une réflectance tournant autour des 50%, un contraste infini et une colorimétrie assez bonne à condition de retoucher aux paramètres par défaut. Côté taux de rafraichissement, pas de jaloux, les Galaxy A72 et A52 4G proposent le même taux de 90 hertz. Dommage car l’A52 aurait pu bénéficier de la même faveur que son faux jumeaux fonctionnant en 5G et proposant du 120 Hz.

Snapdragon 720G et One UI pour les deux Galaxy A

Nous aurions pensé trouver le même processeur que celui du Galaxy A52 5G mais non, nos deux Smartphones Samsung A52 4G et A72 embarquent un Soc Snapdragon 720G gravé à 8 nm, couplé à une RAM de 6 Go et accompagné de 8 cœurs et d’un GPU Adreno 618. Moins puissant, il délivre pourtant des performances assez bonnes en multitâches, il arrive à ouvrir et faire fonctionner en toute fluidité, sans aucun problèmes de bugs, tout type d’applications mêmes gourmandes et fait l’affaire au niveau jeux. Les Galaxy A52 et A72 peuvent donc servir de gamers pour les débutants, ceux qui ne sont pas encore dans le haut niveau des titres 3D.

Côté interface logicielle, pas de surprise, comme tous les derniers nés de la firme coréenne, nos Galaxy A sont dotés de la version 3.1 de la surcouche One UI basée sur Android 11. Une interface très esthétique, fluide, riche en fonctionnalités, intuitive, simple à utiliser et bourrée d’applications comme Google Messages, Google Discover…L’interface autorise également plusieurs types de personnalisation pour que les A52 et A72 s’adaptent à tous.

Des quadruples modules photos qui demandent des améliorations

Pas de surprise non plus du côté photo, le Galaxy A52 4G dispose des mêmes capteurs que son frère l’A72, soit un grand-angle de 64 Mégapixels, ouvrant à f/1,8, un ultra-grand-angle de 12 Mpx ouvrant à f/2,2 et un macro de 5 Mpx doté d’un objectif ouvrant à f/2,4. Seule exception sera pour le quatrième, se sera un capteur de profondeur de 5 Mpx pour le Galaxy A52 et un téléobjectif de 8 Mpx ouvrant à f/2,4 avec un zoom x3 pour le Galaxy A72. Un changement qui malheureusement n’apporte rien de plus à la qualité des clichés. Ces derniers restent moyens dans des conditions lumineuses plutôt bonnes et en dessous de la moyenne quand la lumière vient à manquer. La note globale de nos appareils photos n’est pas vraiment à la hauteur avec cet équipement.

Côté selfies, nous retrouvons sur les deux modèles, un capteur unique de 32 Mpx, grand-angle, ouvrant à f/2,2 pour des clichés bons mais pas assez naturel (trop de lissage). Nous avons également, comme sur l’appareil dorsal, un mode portrait et la capacité de filmer en 4K à 30 images par seconde.

Une autonomie au top malgré des batteries de différentes capacités

Faisons tout d’abords le point sur l’équipement. Le Galaxy A72 embarque un accumulateur Li-Po non amovible de 5000 mAh et l’A52, le même mais avec une capacité de 4500 mAh, ce qui est très bon pour des Smartphones de milieu de gamme. Question endurance, tous deux montrent, en pratique, d’excellents résultats. Pour un usage intensif mêlant jeux, Internet, photo, vidéo… il faudra compter 2 jours mais si vous vous montrez plus raisonnable les Galaxy A72 et A52 peuvent aller jusqu’à 3 jours. Un score qui les classe parmi les meilleurs du domaine.

Côté charge aussi, les résultats sont quasi identiques, les Samsung A72 et A52 4G prennent dans les une heure et trente minutes pour une charge complète à 100% avec leur chargeur ultra rapide de 25 Watts. Ça reste un peu long mais quand la charge dure 3 jours…C’est quand même pas mal.

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24/07/2022

A son arrivée en France, Oppo, le constructeur chinois commence par se positionner sur le segment des mobiles haut de gamme au design futuriste et aux composants au top de la technologie. Mais il se rend vite compte que pour avoir un maximum de part de marché sur le marché français et aussi européen, les appareils téléphoniques prémiums ne suffiront pas et que comme ses compatriotes Xiaomi, Wiko et Honor, il est nécessaire de satisfaire tous les budgets même les plus petits. Oppo lance alors sa série d’Oppo A pour le segment de l’entrée de gamme et notamment l’A53s et l’A16, vendus tous deux à moins de 200 Euros.

Sortis, respectivement en 2020 et 2021, ces deux mobiles chinois proposent un excellent rapport qualité/prix et des endurances tout bonnement incroyables. Ils sont tous les deux beaux et bien finis. Ils embarquent des écrans LCD quasiment identiques, des processeurs et un système d’exploitation différents mais avec des performances plutôt bien équilibrées, des appareils photo à 3 capteurs mais assez mal lotis, des capteurs d’empreintes digitales placés sur le bouton d’allumage dans l’A16 et au dos dans l’A53s et une connectivité qui propose le Wi-Fi 5 (802.11 a/b/g/n/ac), le Bluetooth 5, des entrées USB-C de type 2, des prises mini-jack et le GPS avec des prises audio casque et un réseau qui prend en charge 2 nano-SIM.

Mais y a-t-il une réelle différence entre ces deux mobiles ? C’est ce que nous allons découvrir ci-dessous avec un comparatif complet de leur design, de leurs performances moteurs, de leurs modules photographiques et de leurs batteries.

Des designs dignes de mobiles de moyenne gamme

Globalement, pour des Smartphones d’entrée de gamme, nos Oppo A16 et A53s proposent un bon design. Ainsi malgré une matière plastique sur les coques, on ressent tout de même lors de la leur prise en main une belle qualité notamment dans les finitions. Côté taille et poids, ils sont quasiment identiques. Le premier mesure 163.8 x 75.6 x 8.4mm pour un poids de 190 grammes et le second 163,9 x 75,1 x 8,4 mm pour 186 g.

Nous retrouvons sur la coque arrière de chacun des 2 modèles un bloc photographique de 3 capteurs placé verticalement en haut à gauche. Seule véritable différence sur les dos de nos mobiles, le capteur d’empreintes digitales encore présent dans le A53s tandis que sur l’A16, il a été déplacé vers les bordures.

Sur la face avant, pas de grandes différences non plus. Nous avons un écran d’une diagonale de 6,5 pouces qui occupe dans les 89% de la façade et qui est entouré de bordures assez fines sur les côtés mais plutôt épaisses en haut et en bas. Ce que l’on remarque toutefois, c’est l’emplacement de l’appareil photo frontal qui n’est pas le même dans les 2 Smartphones. On retrouve une encoche en forme de goutte d’eau centrée en haut de l’écran dans l’A16 et un discret poinçon en haut à gauche de la dalle dans l’Oppo A53s.

Des points en plus en faveur de l’A53s pour son taux de rafraichissement à 90 Hz

En explorant les caractéristiques des dalles de nos Oppo, on ne remarque pratiquement que des points communs à savoir une technologie IPS LCD, une même diagonale dans un format 20:9, une définition HD+ de 720 x 1600 pixels et une résolution de 269 ppi. Mais en cherchant plus en détail, on constate que le taux de rafraichissement de l’A16 est limité à 60 Hz mais tout en restant suffisant pour des usages quotidiens alors que celui de l’A53s peut aller jusqu’à 90 Hz compensant largement sa trop faible définition.

Côté qualité de l’image, on est pour les deux mobiles sur des écrans assez basiques avec une luminosité faible, une colorimétrie plutôt satisfaisante et un taux de contraste tournant autour des 1500:1. Les dalles sont donc plutôt bonnes pour regarder des vidéos YouTube, surfer sur les réseaux sociaux et jouer à des jeux très peu gourmands comme le solitaire ou Clash Royale. Dans l’ensemble, l’affichage est agréable et assez fluide.

Un processeur Snapdragon contre un Helio

Les Oppo A16 et Oppo A53s se ressemblent certes beaucoup au niveau design et esthétique mais lorsque l’on s’intéresse à leur équipement moteur, les choses ne sont plus les mêmes. Le premier embarque une puce MediaTek Helio G35 dotée de huit cœurs cortex A53 à 2,3 GHz et gravée en 12 nm avec un GPU IMG GE8320 cadencé à 680 MHz, accompagnée d’une RAM de 4 Go. Le second, par contre, est équipé d’un processeur Snapdragon 460 également couplé à 4 Go de mémoire vive avec une carte graphique Adreno 610. Les 2 ont la possibilité de faire une extension de leur capacité de stockage via une carte microSD et s’avèrent être d’assez bons mobiles en termes de performances pour des modèles d’entrée de gamme à moins de 200 Euros.

Côté logiciel, nos Oppo A fonctionnent avec l’interface maison ColorOS basée sur le système d’exploitation Android. On retrouve donc logiquement, selon leurs dates de sortie, les versions 11 de ColorOS et d’Android sur l’A16 et les versions 7.2 de ColorOS et 10 d’Android dans le modèle de 2020.

Des modules photo à triples capteurs tout juste moyens

En analysant le volet photographie des fiches techniques de nos A16 et Oppo A53s, on voit bien que les deux Smartphones sont équipés de trois capteurs mais malheureusement seul 1 est réellement utile. Nous avons donc un module principal de 13 Mpx avec une optique à f/2,2, un macro et un capteur de profondeur de 2 Mpx. Un équipement qui vous vous en doutez est loin d’être suffisant pour faire de nos mobiles chinois à moins de 200 Euros de bons photophones. Ils arrivent, en effet, tout juste à capturer des clichés plus ou moins exploitables mais restent cependant en cohérence avec le reste de leurs caractéristiques d’entrée de gamme.

Pour les selfies, même constat. Nous retrouvons des capteurs de 8 Mpx qui proposent des clichés tout juste moyens à cause d’une mauvaise gestion des couleurs et de la lumière et un mode portra it dépassé par les mobiles concurrents. Côté vidéo, il faudra se contenter d'un enregistrement en 1080p à 30 images par seconde aussi bien à l'avant qu'à l'arrière.

Une autonomie de batterie au top mais une charge rapide décevante

Comme à son habitude, Oppo propose même pour ses mobiles les moins chers d’excellentes batteries. Les A16 et A53s embarquent donc des piles de 5000 mAh et dépassent tous leurs concurrents en termes d’endurance. En pratique, ils peuvent tenir une grosse journée voir bien plus avec jeux vidéo, connexion internet, réseaux sociaux, séances photo et vidéo…

On regrette, toutefois, qu’ils n’aient pas une charge rapide plus performante. Ainsi, avec une compatibilité de charge à 18 Watts, il faudra un peu moins de 2 heures pour une recharge complète de la batterie à 100%. Nous vous conseillons donc pour économiser un maximum la cellule et d’activer le mode SuperEco lorsque vous n’utiliser pas votre mobile A16 ou A53s.

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